En écoutant la radio, je suis tombé sur un extrait d’une reprise de
“Le vent nous portera” par Sophie Hunger, une chanteuse zurichoise
que je ne connaissais pas. Puissance de la musique en ligne : j’ai
cherché les différentes versions de cette chanson sur Deezer (pour être
certain du nom de l’artiste), puis j’ai trouvé une excellente version
live sur Youtube. Allez
hop, on lance emule pour voir s’il n’y a pas moyen de la télécharger…
Et puis je me suis dit que si j’aimais bien ce qu’elle chantait, je
pouvais aussi bien acheter le morceau sur iTunes — ça ne coûte pas si
cher, après tout. Recherche sur l’iTunes Store, c’est bien elle, c’est
son album, je clique sur la piste… Une page
s’affiche :
“Le vent nous portera - Single de la semaine sur iTunes, à télécharger
gratuitement !”. Hébin nickel !
Coïncidence marrante — et puis comme quoi ça vaut le coup de chercher à
acheter, parfois.
Voilà ce que c’est que d’utiliser de vieilles versions de ses outils
Web : parfois, des scripts automatiques qui cherchent les failles
automatiquement arrivent à exploiter votre serveur. Ça m’apprendra à ne
pas utiliser la dernière version de dotclear.
Ces derniers jours, un script automatique a essayé (et réussi) à
installer des scripts de spam sur mon serveur. Mais ce n’est pas la
raison directe pour laquelle le site a été inaccessible ces derniers
jours. En réalité, c’est parce qu’OVH a détecté l’exécution de scripts
perl louches, et a automatiquement désactivé l’accès Web au serveur — ce
qui veut dire que plus personne ne pouvait accéder aux sites hébergés,
mais qu’au moins le serveur n’envoyait pas 15 000 spams à la minute.
Je ne savais pas qu’OVH avait un système de détection automatique comme
ça — mais franchement, c’est pas mal. J’ai été averti par courriel, et
en regardant les logs, j’ai pu voir exactement d’où venait le problème,
et prendre les mesures adéquates (en l’occurrence, mettre à jour vers la
dernière version de dotclear). La classe.
Mais n’empêche, mort aux hackbots qui n’ont que ça à faire de me faire
perdre deux heures en résolution de problèmes…
En ce moment, Luc et moi nous amusons
avec Cappuccino (enfin je m’amuse — lui bosse
vraiment dessus). Ceux qui me connaissent le savent bien : Cappuccino
est un de mes dada, une vraie chouette technologie qui permet de faire
des applications Web bluffantes.
Dernière démo en date qui m’est tombé dessus :
almost.at. Un service encore en bêta,
apparemment, qui agrège différentes sources de données sur les
événements récents (Twitters, flux vidéos, sites d’actualités, etc.)
Techniquement, c’est la grosse claque. Le layout est robuste malgré sa
complexité. La timeline en bas est probablement dessinée à la main avec
les API smili-Quartz de Cappuccino. Les données se filtrent et se
mettent à jour en temps réel.
Maintenant, rappelez-vous : ceci est une appli Web ; à l’intérieur, très
profond, il n’y a rien du Javascript et du CSS. Et pourtant, on fait du
tracé custom, du relayout à la volée — oh, et aussi, normalement c’est
compatible IE6. Bref, la tuerie. Cappuccino, c’est le bien.
Et hop, un site pratique au nom autoexplicatif dans mes marque-pages :
downforeveryoneorjustme.com. On
peut difficilement faire plus simple.
CastingStage sur
Softpedia ?
Houlà, faudrait voir à y aller mollo : ça reste de la pré-alpha, quand
même !
Et moi qui voulait complètement retravailler l’interface en implémentant
un Inspecteur plutôt que des panneaux…