Première formation C#

La première formation C# dispensée par le Club Microsoft s’est déroulée aujourd’hui à l’Isep. Au programme : démonstrations, exemples, TP, et un peu de théorie, parce qu’il faut bien. Le programme a pu être bouclé malgré les retards et les grèves, mais j’ai la voix cassée pour la soirée \^\^ Deuxième séance la semaine prochaine — n’oubliez pas de vous inscrire !

Voici le diaporama de cette première formation, ainsi que les exemples de code et solution des TP.
Diaporama Formation C#- Partie 1
Formation C# - Exemples et TPs

Performances générales des ordinateurs

“Pourquoi les ordinateurs ne sont-ils pas plus rapides, depuis le temps ?” C’est une des questions que les utilisateurs lambda peuvent finir par se poser, après avoir vu quelques années d’évolution de la technique. Des processeurs toujours plus rapides, toujours plus de mémoire et d’espace disque, mais globalement, on a l’impression que le Logiciel reste lent. Qu’en penser ? Deux articles permettent de répondre en partie à cette question.

Deux articles pointant du doigt les performances des PC sous Windows sont récemment parus.

Mac Vs Amd logoPremièrement, un comparatif d’un Mac Plus datant de 1986 avec une configuration AMD 64 Dual Core. Il s’agit de tester les mêmes fonctionnalités, voire les mêmes logiciels, et d’effectuer des tests de vitesse. Word, Excel, temps de démarrage et répondant de l’interface, tout y passe — en essayant de conserver une vraie équivalence entre les tests effectués sur chaque machine. Bilan : d’une courte marge, un Mac Plus est plus rapide qu’un PC moderne.
86 Mac Plus Vs. 07 AMD DualCore

Wintel logoUn deuxième article accuse plus spécifiquement Microsoft d’être à l’origine de ces ralentissements. L’équipe de recherche de xpnet.com, un site spécialisé dans la mesure de performance informatique, a comparé la rapidité de différentes versions d’Office sous Windows 2000, XP et Vista. Ils essaient principalement d’établir le facteur de ralentissement logiciel en fonction du gain de performance du matériel. Là encore, conclusion prévisible mais un peu effarante : en utilisant la configuration matérielle-type de l’époque dans chaque cas, Office est plus lent sous Vista que sous Windows 2000, et utilise 12 fois plus de mémoire.
What Intel Giveth, Microsoft Taketh Away

Bien sûr, on ne saurait en conclure que les logiciels sont de plus en plus lent juste pour le plaisir : on a tout de même gagné en fonctionnalité et en stabilité, depuis le temps. Et je suis le premier à plaider pour les outils simplifiant la tâche des développeurs, même s’ils induisent une certaine perte de répondant. Il n’empêche que l’industrie du logiciel semble avoir de vrais soucis de performance — il serait bon que nous puissions un jour voir les résultats concrets de l’augmentation des performances matérielles de nos ordinateurs.

En passant...

Trouvé aujourd’hui par hasard un site sympathique, qui présente une application Mac OS X par jour. On y trouve de vraies petites perles. Zak, dans mon aggrégateur.

Le diable et l'autre

Le diable en partageL’autre samedi — il y a longtemps, trop longtemps déjà —, je suis allé voir le Diable en partage, au Théâtre du soleil. Cette pièce se donne dans le cadre du festival Premiers pas, organisé par la Cartoucherie : on donne à quelques troupes un théâtre pour monter leur premier spectacle ; chaque soir, une ou deux troupes jouent, les autres tiennent le théâtre, le bar où l’on peut grignoter un morceau, s’occupent des deux chats noirs, etc. Si vous avez envie, allez donc voir le site du festival et lire le manifeste, ça mérite d’être vu. Chouette projet, de ceux qui font dire qu’il y a des gens bien de part le monde.

Déjà, c’est l’atmosphère de la Cartoucherie le soir : la nuit, la navette qui nous emmène à travers le bois de Vincennes, les cinq minutes de marche entre les différents théâtres — puis on passe à travers une lourde toile tendue en guise de rempart contre le froid, et on se retrouve dans une grande salle. De hautes toiles délimitent l’espace ; au centre, des tables et des bancs ronds ; quelques grandes lampes à gaz, qui diffusent une chaleur calme, réchauffent les dîneurs. De part et d’autre des tables, un bar rudimentaire, et une femme en boubou qui propose des tisanes à l’hibiscus ou au gingembre, au dessus de panneaux en vantant les mérites sur les rêves et la santé. On peut prendre un plat ou un verre en attendant le spectacle, ou simplement s’assoir sur un des confortables bancs et laisser un des chats noir ronronner sur ses genoux.

Venons en au spectacle. Le Diable en partage, donc : une pièce contemporaine, sur le destin d’une famille yougoslave un peu éclatée. Les réactions de chacun face à la guerre : ceux des fils qui combattent, ceux qui fuient la guerre, les parents qui rient ou pleurent, ou font comme si de rien n’était, la fiancée musulmane qui doit résister à la violence qui rampe. Parfois drôle, parfois tragique, et toujours ce contraste entre la guerre, qui détruit les choses et les gens, et la vie qui continue, les gens qui se font à ses situations absurdes et les vivent comme le quotidien.

Le texte est très bien écrit, et très bien joué. On disait autour de moi que la pièce méritait salle comble tous les soirs, et je soutiens : on passe une très bonne soirée. Et savez-vous quoi : ça se donne toujours, du 23 au 29 novembre. Si vous êtes sur Paris, réservez une de vos soirée, ça vaut vraiment le coup.

Kitsch

“Avant d’être oubliés, nous serons changés en kitsch. Le kitsch, c’est la station de correspondance entre l’être et l’oubli.”
Milan Kundera - L’Insoutenable légèreté de l’être

Hier, Guy Môquet a été, une fois de plus, changé en kitsch. Totalement — même si, on l’espère, pas définitivement. Un homme, à peine, jeune, sensible ; bricolez-en un héros de l’Education Nationale, vous en ferez de l’authentique bouillie commémorative, de la pure, de la vraie.